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Il était une fois une naïade nommée Syrinx. Le dieu Pan la poursuivant de ses ardeurs, elle se réfugia dans les marécages près du fleuve Ladon où elle demanda de l’aide à ses sœurs les nymphes des eaux qui la transformèrent en roseaux. Croyant la saisir, Pan n’eut que des roseaux entre les mains, les soupirs qu’il poussa produisirent un son léger comme une plainte. Séduit par cette mélodie il coupa les roseaux pour en faire une flûte, nous raconte Ovide dans ses Métamorphoses.
Roseaux photographiés sur les bords de la Méditerranée, en Camargue, cette œuvre est une allégorie de cette histoire où le vent pénètre les roseaux et les fait onduler et chanter.
Les roseaux sont déstructurés en de multiples morceaux, les chalumeaux plantés en terre évoquant Syrinx métamorphosée : ils se frottent, bruissent, s’envolent dans l’air, souffle et musique
à la fois, vers le bleu du ciel…
Installation de photographies, impression encres à pigments Epson Ultrachrome sur papier Hahnemühle Photo Rag Bright White et sur film polyester Novalith Clear Film HD, bois compressé, barres d’acier, dispositif sonore
Dimensions : 200 x 100 x 55 cm